Nom de code « Akira » : un happening politique pour faire dérailler la présidentielle
Assumer l’anticapitalisme et les paillettes, c’est le projet d’Akira, nouvelle plateforme politique qui présente une candidature fictive et collective à l’élection présidentielle. Si l’esthétique du mouvement tranche, le contenu rappelle d’autres initiatives de la gauche radicale, qui ont souvent tourné à vide par manque de stratégie.
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Elle est apparue sans y être invitée sur le perron du très chic musée Carnavalet à Paris, un dimanche de septembre, avec à sa suite un petit cortège armé de portables. « Nous sommes les enfants d’une époque en flamme mais je vois les peuples entiers se lever pour la dignité », a déclamé une jeune femme, au nom d’Akira, « un nom pour toutes et pour tous », candidate fictive à la présidentielle de 2022.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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