Rassemblement national : les faux-semblants de la dédiabolisation Enquête

Le passé identitaire du député RN Grégoire de Fournas est aussi un passif judiciaire

À rebours du « militant exemplaire et sans histoires » dépeint par le Rassemblement national, le parlementaire, qui s’est fait connaître pour ses propos racistes à l’Assemblée a même, selon nos informations, été condamné en 2012 pour une action de son groupuscule d’extrême droite.

Ellen Salvi

Les bancs du Rassemblement national (RN) se sont soudainement vidés, mardi 28 novembre, lorsque le ministre de la justice, Éric Dupond-Moretti, a exhorté les député·es d’extrême droite à « faire le ménage » dans leur parti « pour être crédibles ». « Chassez de vos rangs les gudards, les identitaires, les nazillons, les racistes, les antisémites », a-t-il lancé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale à l’attention du groupe de Marine Le Pen, alors que ses élu·es quittaient bruyamment la séance de questions au gouvernement.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter