De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Parti pris

Nouvelle-Calédonie : Macron a détruit l’archipel pour rien

Plusieurs militants indépendantistes, considérés comme les « commanditaires présumés » des révoltes qui embrasent la Nouvelle-Calédonie depuis mi-mai, ont été arrêtés mercredi. En s’entêtant à conduire une révision constitutionnelle qui ne verra finalement pas le jour, le chef de l’État a fait perdre des décennies à l’archipel.

Ellen Salvi

Moins d’un mois après avoir rencontré Emmanuel Macron, lors de sa visite éclair en Nouvelle-Calédonie, le militant indépendantiste kanak Christian Tein a été placé en garde à vue mercredi 19 juin, avec dix autres personnes, pour la plupart membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). Cette organisation politique, proche du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), est au cœur de l’enquête ouverte le 17 mai par le parquet de Nouméa visant « les commanditaires présumés des exactions commises […] à compter du 12 mai 2024 ».

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