France

La «grande peur» agitée par Sarkozy, une vieille ficelle

Nicolas Sarkozy compte gagner 2012 en brandissant la menace d'une crise apocalyptique dont il serait le seul rempart. Du «moi ou le chaos» de De Gaulle à la menace des chars russes sur les Champs-Elysées de Giscard, en passant par l'exploitation des crises par Berlusconi et Bush, la «grande peur» est une vieille ficelle.

Marine Turchi

Lundi, lors de son intervention télévisée sur TF1 et France-2, Nicolas Sarkozy jouera «la grande peur». L'idée lui a été soufflée par les grands banquiers de son entourage. Pour l'emporter en 2012, il faut ébaucher le scénario de l'apocalypse. Un «discours de vérité» sur la crise, une crise économique et sociale «sans précédent depuis 1929» que lui seul, capitaine dans la tempête, saurait gérer.

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