Dossier: Sciences-Po, la fuite en avant et les scandales Enquête

Quand Sciences-Po salarie son contrôleur

Le magistrat de la Cour des comptes qui a lancé le contrôle de Sciences-Po est aussi salarié par la Fondation nationale des sciences politiques. Un conflit d'intérêts qui illustre les relations particulières entre l'école et la haute fonction publique.

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Mardi 18 octobre 2011, conseil d’administration de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP). Au menu des travaux, le budget, la participation de Sciences-Po aux initiatives d’excellence et… le contrôle à venir de la Cour des comptes. «Jean Picq, président de la troisième chambre de la Cour des comptes pour peu de temps encore, m’a annoncé la visite de la Cour pour un contrôle», explique le directeur de l’Institut d’études politiques (IEP), Richard Descoings. En effet, les magistrats s’apprêtent alors à lancer un contrôle de Sciences-Po. Le précédent exercice remontait à 2003 (voir ici) – et portait sur la gestion de l’école et de la fondation entre 1995 et 2001. Aujourd’hui, en février 2012, il est toujours en cours.

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