Travaillant sur les conditions de détention à Fleury-Mérogis, la journaliste Warda Mohamed a longuement rencontré Amedy Coulibaly en 2008 puis participé à la réalisation du documentaire D3, reality taule. L'auteur de la tuerie de Montrouge et de l'attentat contre l'Hyper Cacher en janvier 2015 lui raconte alors ses années de prison. « La taule m'a transformé », commence-t-il. Explications.
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C'était le 31 décembre 2008. Après des mois d'échanges avec des intermédiaires, il a fallu attendre le dernier jour de l'année pour rencontrer Amedy Coulibaly. Se méfiant des journalistes et à cause des risques qu'il encourait, il était réticent à accepter l'interview (lire la boîte noire, en pied de cet article). Coulibaly arrive dans les locaux d'une association située au cœur du quartier de la Grande Borne, à Grigny (Essonne). Les bureaux sont vides. Il est grand, noir, son physique est imposant. Il se montre aimable, poli et s'exprime de façon posée et claire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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