Justice

L’affaire Borrel devant la Cour européenne des droits de l’homme

Olivier Morice, l'avocat de la famille du juge Borrel, assassiné en 1995 à Djibouti, estime que sa condamnation pour diffamation, sur plainte d'une juge ayant instruit le dossier, viole des dispositions européennes. Audience mercredi.

Michel Deléan

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) examinera mercredi 21 mai une requête déposée contre la France par Olivier Morice, l’avocat d’Élisabeth Borel, veuve du magistrat français Bernard Borrel, assassiné en octobre 1995 à Djibouti, et de ses enfants. Cette affaire sera tranchée par les 17 membres de la grande chambre de la CEDH, preuve de l’importance que lui accorde la juridiction européenne. Elle pose en effet deux questions de fond : les limites de la liberté d’expression, et le droit à un procès équitable.

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