L’affaire Kerviel

Affaire Kerviel : la Société générale s'estime «instrumentalisée»

Prise de court par le témoignage de la principale enquêtrice de l’affaire Kerviel, la Société générale tente désormais d’en minimiser la portée et de décrédibiliser le témoin. Pour la banque, l’affaire Kerviel, c'est du passé, et elle en a tiré toutes les leçons. Mais a-t-elle vraiment changé ?

Martine Orange

« Il n’y a aucun fait nouveau. » D’un revers de la main, Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale, a tenté de balayer le stupéfiant témoignage de Nathalie Le Roy (lire ici) lors de l’assemblée générale des actionnaires de la banque le 19 mai. Pour les dirigeants de la banque, tout cela n’est qu’une nouvelle « exploitation médiatique ». « Ce n'est évidemment pas une coïncidence. Cette année encore l'assemblée générale est utilisée par certains comme une caisse de résonance », martèle le dirigeant en préambule à la traditionnelle séquence de questions-réponses.

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