Libertés publiques

À Nantes, la lutte s’organise contre le projet de centre de rétention administrative

Annoncé par Gérald Darmanin, un CRA de 140 places doit voir le jour fin 2027 à Nantes. Une perspective indigne des droits humains pour plusieurs groupes militants et le collectif inter-organisations local, qui contestent le projet. Cette ouverture risque de peser lors du prochain scrutin municipal.

Elsa Gambin

« Et pierre par pierre, et mur par mur, nous dé-trui-rons les centres de rétention ! » Samedi 17 mai, ils étaient plusieurs centaines à arpenter les rues animées du centre-ville de Nantes pour protester contre le projet de création d’un centre de rétention administrative (CRA) de cent quarante places près de Nantes, au sein duquel est également prévu un stand de tir pour la police aux frontières. Une manifestation à l’appel du collectif Colere Nantes (Coordination opposée à l’enfermement et la répression des étranger·e·s), composé de vingt-huit organisations, syndicats, partis politiques et associations locales.

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