Affaire Wildenstein: une plainte embarrasse Woerth et Baroin
La veuve du célèbre marchand de tableaux a déposé, lundi 20 septembre, une plainte contre X..., notamment pour «trafic d'influence», «corruption active et passive». Membre du «Premier cercle» des donateurs de l'UMP et proche du chef de l'Etat, son beau-fils, Guy Wildenstein, est implicitement visé mais tout autant les deux ministres successifs du budget, Eric Woerth et François Baroin.
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C'est un tournant dans l'affaire Wildenstein, qui défraye la chronique judiciaire depuis de longues années. C'est aussi un tournant important dans les affaires qui défrayent la chronique politique française. Selon nos informations, une plainte a été déposée, lundi 20 septembre, notamment pour «trafic d'influence», «corruption active et passive». Pour la première fois – car cela n'est pas encore advenu dans l'affaire Bettencourt –, un juge d'instruction indépendant pourrait être saisi et enquêter sur une affaire de présomption de fraude fiscale massive. Un dossier qui implique un ami proche du chef de l'Etat, Guy Wildenstein, et qui embarrasse aussi l'actuel ministre du budget, François Baroin, et son prédécesseur, Eric Woerth, qui n'ont diligenté aucune enquête fiscale.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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