Primaire à droite: les électeurs de gauche ou du FN vont-ils «se payer Sarko pour 2€»?
La primaire de la droite et du centre risque fort d’attirer des électeurs issus de la gauche et de l’extrême droite. Si le phénomène est pour l’heure jugé « marginal » par les candidats, il pourrait influer sur le résultat du scrutin. Autour d’un même credo : empêcher Nicolas Sarkozy de briguer un deuxième mandat présidentiel.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’est l’un des enjeux majeurs de la primaire de la droite et du centre. Pour ne pas dire le principal. Les 20 et 27 novembre, l’élection qui désignera le candidat LR (ex-UMP) pour la présidentielle de 2017 se jouera en grande partie sur le nombre de personnes qui se déplaceront dans les 10 337 bureaux de vote installés un peu partout sur le territoire. Avec une équation assez simple : plus il y aura de votants, moins les chances de Nicolas Sarkozy de l’emporter seront importantes. Favori du noyau dur du parti – qui revendique quelque 230 000 adhérents –, l’ex-chef de l’État souffre encore de la défiance d’une majorité des Français, toutes tendances confondues. Électeurs de gauche, du Front national, mais aussi de droite qui, déçus par son mandat, ont fini par céder aux sirènes de l’extrême droite.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.