Éducation et enseignement supérieur Reportage

La fac de Toulouse est devenue un laboratoire de la «coagulation» des colères

Étudiants, demandeurs d'asile, individus et collectifs réunis pour penser et organiser « l'autodéfense populaire » : cette semaine, l'université Jean-Jaurès de Toulouse a vu converger les luttes de divers secteurs militants sur fond d'émeutes dans le quartier du Mirail.

Emmanuel Riondé

C'est un cinglant démenti, mais il s'ignore. Le 15 avril, les occupant.e.s de l'université Jean-Jaurès de Toulouse n’étaient pas devant leur poste pour voir Emmanuel Macron nier toute « coagulation » des « mécontentements » lors de son entretien télévisé. Pourtant, l'ambiance sur le campus évoque depuis avec force cette opération chimique de « précipitation de particules en suspension dans un liquide, causée par le chauffage, l'addition d'un acide ou une réaction de condensation » (définition de coagulation selon Le Petit Robert).

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