Le choix de rendre gratuit l'enseignement français à l'étranger est contesté à droite comme à gauche
Promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, la décision de rendre gratuit l'enseignement à l'étranger n'en finit plus de susciter la polémique. Auteur d'un rapport sur la question, le député UMP André Schneider estime que cette mesure, qui coûtera 760 millions d'euros, «n'est pas juste socialement, et produit un effet d'éviction sur les élèves étrangers».
LaLa gratuité de l'enseignement pour les Français de l'étranger, c'était une promesse de campagne du président de la République, Nicolas Sarkozy. Depuis l'an passé, les élèves expatriés de terminale et de première peuvent ainsi se rendre à l'école sans s'acquitter de frais de scolarité exigés jadis. Alors que nombreux rapports (en 2004, en 2006) mettent en lumière les difficultés financières des établissements scolaires français à l'étranger, dans un contexte général de restriction continue des coûts au Quai d'Orsay, cette mesure, qui fait polémique jusque dans l'entourage proche du chef de l'Etat, doit pourtant être progressivement étendue à l'ensemble des collégiens expatriés.