En Guyane, révélations sur une machine à maltraiter les enfants amérindiens et noirs marrons
Pour accéder à l’école, des élèves des communes de l’intérieur sont confiés à des familles d’accueil sur le littoral, où les abus et négligences sont monnaie courante. Mis en place en 2005, ce système prolonge les violences éducatives perpétrées durant la colonisation. Alors que les institutions restent largement sourdes aux alertes, Mediapart a enquêté pendant plus d’un an.
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CayenneCayenne, Maripasoula, Trois-Sauts (Guyane).– Le visage et les bras constellés de tatouages rutilants, de jeunes Amérindiens wayampi traînent sur le débarcadère de Trois-Sauts, village cerné par la forêt amazonienne. On est à deux jours de pirogue du littoral. Ils ont entre 15 et 20 ans, parfois moins, et pourtant, en pleine période de travail scolaire, n’ont pas école. Comme eux, nombre de jeunes Amérindiens ou Noirs marrons de Guyane (les descendants d’esclaves révoltés ayant fui les plantations) sont déscolarisés après avoir mal vécu leur passage dans des « familles hébergeantes » sur le littoral.
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