Le scandale Lafarge : notre dossier Enquête

Lafarge et le financement de Daech : pourquoi le parquet antiterroriste exonère l’État français

Dans son réquisitoire définitif, au terme duquel il réclame la tenue d’un procès contre la multinationale et ses anciens dirigeants, le Parquet national antiterroriste met en pièces la thèse, défendue par plusieurs mis en cause, d’une complicité de la diplomatie et des services de renseignement.

Fabrice Arfi

Il y a dans le dossier Lafarge, c’est-à-dire dans cette extraordinaire affaire qui a mis en lumière les compromissions du géant mondial du ciment avec le géant du terrorisme islamiste, un fantôme qui rôde : l’État français. Et avec lui, deux de ses appendices qui sont depuis plusieurs années au centre de toutes sortes de spéculations : la diplomatie et les services secrets.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter