Sarkozy parle, l'UMP reste perplexe, le PS crie «Pschitt»
Le peu d'annonces concrètes de Nicolas Sarkozy, lors de son discours devant le congrès réuni à Versailles, a obligé les parlementaires à mesurer leurs réactions. A l'UMP, on salue la feuille de route présidentielle sans cacher sa perplexité. Mais les mécontentements sont nombreux chez les villepinistes et les souverainistes. Le PS, lui, dénonce le «vide» du discours élyséen. Un homme n'a pas dit un mot de la journée, François Fillon. (Illustration: récurrence des mots dans le discours présidentiel.)
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«Vive«Vive la France !» Après quarante minutes, Nicolas Sarkozy en a terminé avec son «grand» discours du Congrès. Sous les applaudissements – pas fracassants – de la droite qui se lève, le voilà déjà qui s'éclipse. Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, se précipite au bas de la tribune, manquant culbuter, pour le rattraper et le conduire hors de l'hémicycle. Le président de la République n'est pas chez lui, tout de même. Sur son siège, François Hollande griffonne encore quelques notes, pendant que ses camarades, tous assis, échangent des regards perplexes: «Tout ça, pour ça !»