«Je rédigeais les chèques, les sénateurs venaient dans mon bureau»
Alors qu’elle est soupçonnée de détournements de fonds publics, la droite sénatoriale fait tout pour étouffer le scandale. Mais pour la première fois, un homme parle. Jusqu’en 2014, Michel Talgorn, collaborateur du groupe UMP, a distribué des chèques en pagaille. Il raconte en exclusivité à Mediapart.
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Jusqu’ici, il avait gardé le silence. Pas lâché un nom dans la presse, ni un chiffre. Mais depuis sa mise en examen, cet ancien collaborateur du groupe UMP a constaté trop « d’indifférence » et « de lâcheté » à son égard, de la part de sénateurs qui se bousculaient hier dans son bureau pour empocher « leurs » chèques. Alors Michel Talgorn parle. En exclusivité pour Mediapart, il raconte par le menu la raffinerie mise en œuvre au sein du groupe UMP jusqu'en 2014 pour siphonner des crédits théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, aujourd'hui au cœur d'une information judiciaire sur des soupçons de « détournement de fonds publics ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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