À droite, la poussière de gravats s’élève vers le ciel au gré du vent léger. À gauche, deux carcasses de voitures, brûlées et désossées, attendent de passer définitivement à trépas. L’entrée du camp des gens du voyage de Petit-Quevilly se dévoile en bordure de la voie maritime, au niveau d’un triste rond-point. Au fond, on distingue quelques personnes. Certaines sont assises autour d’une table protégée par un auvent. D’autres bricolent à côté d’un véhicule, un pneu à la main. Partout autour, l’industrie rouennaise. Et, à quelques encablures, la désormais célèbre usine Lubrizol.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous