La fin de vie en débat Enquête

« Si vous ne faites rien, je vais le faire… » : la fin de vie et ses hypocrisies vues par nos lecteurs

Les lois sur la fin de vie s’empilent depuis une vingtaine d’années. Mais de très nombreux rapports convergent : le droit à une fin de vie digne et apaisée n’est pas toujours respecté. Trois lecteurs de Mediapart témoignent des difficultés d’accès aux soins palliatifs et d’un dialogue parfois difficile avec le corps médical quand il est temps d’abréger des souffrances insupportables. 

Caroline Coq-Chodorge

Comment meurent les Français ? À cette question, il n’y a pas de réponse officielle. En 2016, la loi Claeys-Leonetti posait un principe : « Toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée. » En fonction des situations, ils peuvent avoir accès à des soins palliatifs si leurs souffrances sont trop grandes. Ils peuvent aussi refuser des traitements. Si leur pronostic vital est engagé à court terme, ils peuvent être profondément endormis jusqu’à leur décès. S’ils sont inconscients, leur volonté peut encore s’exprimer à travers des directives anticipées et une personne de confiance. Mais l’ensemble de ces droits, articulés depuis 2002 à travers une série de lois, sont-ils respectés ?

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