Ce ne sont ni des poseurs de bombes de retour de Syrie, ni des espions retournés aux mains de l’ennemi. Ce sont des hommes et des femmes ordinaires qui ont été contraints du jour au lendemain de renoncer à leur nationalité française. Au moment où le gouvernement s’interroge sur l’opportunité de défendre une réforme constitutionnelle permettant de déchoir de leur nationalité des binationaux, nés français, condamnés pour « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation » ou « acte de terrorisme », l’administration de ce pays continue de mettre au ban des anonymes sans casier judiciaire pris au piège d’incohérences procédurales.
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