Ces Français anonymes sommés de rendre leurs papiers d'identité
Ils n'ont rien à se reprocher, pourtant l'État français leur a demandé, du jour au lendemain, de renoncer à leur nationalité française. Mediapart a rencontré quelques-uns de ces déchus de l'ombre, dont la vie est devenue un enfer depuis que la France ne les reconnaît plus comme les siens.
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Ce ne sont ni des poseurs de bombes de retour de Syrie, ni des espions retournés aux mains de l’ennemi. Ce sont des hommes et des femmes ordinaires qui ont été contraints du jour au lendemain de renoncer à leur nationalité française. Au moment où le gouvernement s’interroge sur l’opportunité de défendre une réforme constitutionnelle permettant de déchoir de leur nationalité des binationaux, nés français, condamnés pour « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation » ou « acte de terrorisme », l’administration de ce pays continue de mettre au ban des anonymes sans casier judiciaire pris au piège d’incohérences procédurales.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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