« Résorber les bidonvilles ». Sur sa page de présentation, la plateforme « Résorption-bidonvilles », développée par une start-up d’État, affiche ses résultats : 18 sites résorbés en 2019, 16 en 2020, 28 en 2021. « Outil de pilotage » et « de collaboration » entre associations, collectivités et services de l’État mobilisés contre l’habitat précaire, elle propose un recensement et une cartographie des squats et bidonvilles dans l’Hexagone, avec la géolocalisation des sites, les conditions de vie, le nombre d’habitant·es, d’enfants ou leur origine géographique. Mais depuis l’arrivée des services de police parmi les utilisateurs, à l’automne 2022, l’inquiétude se répand chez certaines associations.
L’inquiétant service de géolocalisation des bidonvilles sur lequel se branche la police
La plateforme « Résorption bidonvilles », développée par une start-up d’État pour favoriser le partage d’informations entre associations et services de l’État, cartographie squats et bidonvilles. Mais la récente ouverture de ces données aux forces de l’ordre soulève nombre d’interrogations parmi les associations.
Sarah Bos
23 mai 2023 à 12h32