Outre-mer Analyse

À Mayotte, les migrants sont la première cible de la « refondation »

Alors que le projet de loi arrive à l’Assemblée nationale lundi 23 juin, Mediapart revient sur les enjeux de ce texte, qui mise davantage sur la baisse de l’immigration sur l’île que sur la reconstruction après les ravages du cyclone Chido.

Nejma Brahim

Au lendemain du cyclone Chido, qui a dévasté Mayotte le 14 décembre et mis en lumière les conditions de vie des habitant·es les plus vulnérables de l’île, la France aurait pu s’attendre à des prises de parole courageuses, reconnaissant les inégalités criantes qui sévissent entre ce département et ceux de la métropole. Au lieu de cela, plusieurs personnalités politiques ont fait le choix de l’indécence : mettant en cause les personnes migrantes, elles ont laissé entendre ou affirmé que l’ampleur des conséquences du cyclone Chido était due à leur présence sur l’île.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter