C’est le grand absent des débats sur la « loi bioéthique », réexaminée par les députés le 27 juillet. Légal en France, le don d’ovules est « sous-organisé », comme écrasé par le don de sperme. Un effacement d’autant plus étonnant que la demande ne cesse d’augmenter.
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QuiQui a entendu parler du don d’ovocytes ? Qui sait comment il se pratique en France ? Parmi toutes les questions liées à la PMA, c’est la plus invisible. Les débats sur le projet de « loi bioéthique », dont l’examen est de nouveau à l’agenda des députés la semaine du 27 juillet, mettent certes le don de gamètes sur le devant de la scène, puisque sa principale avancée sera l’ouverture de la PMA à toutes les femmes (aux lesbiennes et solos exclues de la prise en charge jusque-là), mais cette actualité produit un effet pervers : le « fléchage » des discussions vers le seul don de spermatozoïdes.