C’est le grand absent des débats sur la « loi bioéthique », réexaminée par les députés le 27 juillet. Légal en France, le don d’ovules est « sous-organisé », comme écrasé par le don de sperme. Un effacement d’autant plus étonnant que la demande ne cesse d’augmenter.
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Qui a entendu parler du don d’ovocytes ? Qui sait comment il se pratique en France ? Parmi toutes les questions liées à la PMA, c’est la plus invisible. Les débats sur le projet de « loi bioéthique », dont l’examen est de nouveau à l’agenda des députés la semaine du 27 juillet, mettent certes le don de gamètes sur le devant de la scène, puisque sa principale avancée sera l’ouverture de la PMA à toutes les femmes (aux lesbiennes et solos exclues de la prise en charge jusque-là), mais cette actualité produit un effet pervers : le « fléchage » des discussions vers le seul don de spermatozoïdes.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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