Chasse aux sorcières à la Fédération française de tennis
Mis en cause pour avoir organisé un « pacte de silence » sur les irrégularités commises au sein de la Fédération française de tennis, le secrétaire général Bernard Giudicelli a cherché une diversion en traduisant devant la commission des litiges de la fédération l'un de ses opposants. Las ! La procédure qu'il a activée est elle-même entachée d'une cascade… d'irrégularités !
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’estC’est décidément un spectacle de plus en plus étrange qu’offre la Fédération française de tennis (FFT) : alors qu’elle est secouée par un nouveau scandale, qui a donné lieu à l’ouverture par le parquet national financier d’une enquête préliminaire portant notamment sur un possible trafic autour des billets de Roland-Garros, la commission des litiges de la fédération a siégé pour la première fois, lundi 23 janvier. Mais pas pour envisager des sanctions contre certains des dirigeants qui auraient pu commettre des irrégularités ; pas non plus pour sanctionner certains autres dirigeants qui ont passé entre eux un « pacte de silence » sur ces irrégularités. Non ! Pour faire le procès d’un président de club qui s’est rangé dans le camp de ceux qui mènent campagne pour une « FFT irréprochable ».