Les mères isolées appellent à l’aide et s’organisent

Les familles monoparentales sont encore un angle mort des politiques publiques, dénoncent des militantes féministes. Deux villes, Montreuil et Marseille, viennent de lancer des mesures d’aide à leur intention. Cette politique reste embryonnaire, faute de statut officiel pour les parents isolés.

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Quand Sarah Lebailly a reçu la facture de la cantine et des activités périscolaires de 153 euros pour sa fille, elle est passée par toute une palette d’émotions : l’incompréhension, l’inquiétude, la colère puis la détermination. Cette mère isolée de Montreuil (Seine-Saint-Denis) gagne à l’époque, en 2020, 900 euros au titre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), auxquels s’ajoutent parfois 300 euros, fruit de quelques missions de formation, avec, à sa charge, 700 euros de loyer dans le parc privé.  

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