FranceReportage

Addictions et violences sexuelles : la double peine des femmes de Stalincrack

La prostitution forcée et les viols à répétition sont légion pour les consommatrices de crack du nord-est de Paris. Quand les pouvoirs publics agissent, il ne font que déplacer les problèmes, sans les régler.

Rozenn Le Saint

Ce matin du 17 juin, c’est une des plus pressées de recevoir sa dose de crack, vendue entre 5 et 20 euros. Laura, 21 ans, est la première femme de la file d’attente qui se forme à 10 heures devant le jardin d’Éole, au nord-est de Paris. Le parc est devenu un marché à ciel ouvert de cette drogue du pauvre, de la cocaïne chauffée avec de l’eau et coupée à l’ammoniac ou au bicarbonate de soude.

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