Guadeloupe et Martinique, de crise en crise Analyse

Martinique : un accord contre la vie chère, et contre tout changement de modèle

L’accord signé il y a une semaine semble peu durable, portant uniquement sur des modulations de taxes, qui ne changent en rien le système global des importations, ni les politiques économiques responsables des surcoûts chroniques de la vie aux Antilles.

Amandine Ascensio

Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).– Le protocole d’accord contre la vie chère, signé le 16 octobre sous l’égide de la collectivité territoriale de Martinique (CTM), n’aura pas suffi à apaiser les tensions qui secouent la Martinique depuis plusieurs semaines. Et pour cause : le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC) a refusé d’ajouter sa signature à celle des distributeurs, de la collectivité de Martinique, des transporteurs, grossistes, élu·es, socio-professionnel·les, assis·es les un·es à côté des autres durant sept longues tables rondes.

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