Des pressions ont été exercées au nom du président d’Orange, Stéphane Richard, sur la directrice de la filiale cinéma du groupe, pour qu’elle renonce au financement d’un film qui déplaisait à Pierre Bergé, actionnaire du Monde. Le groupe voulait s'attirer les bonnes grâces du quotidien dans l'affaire Tapie, qui met en cause… Stéphane Richard. La directrice, qui refusait la censure, a depuis été remerciée.
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ChezChez Orange, la censure, ce n’est pas du cinéma. Selon des documents auxquels Mediapart a eu accès, les intérêts personnels du président du groupe Stéphane Richard interfèrent avec la ligne éditoriale. Fin 2013, à un moment où le journal Le Monde publiait plusieurs articles sur l’affaire Tapie incriminant Stéphane Richard, il a été demandé à la directrice générale de la filiale Frédérique Dumas de renoncer à financer un film sur Yves Saint Laurent, celui que préparait Bertrand Bonello, pour ne pas « s’attirer les foudres» de Pierre Bergé, actionnaire du quotidien supposé peser sur la ligne éditoriale, et ancien compagnon du célèbre couturier.
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