Crèche, hôpital, entreprise: l’Observatoire de la laïcité se méfie des «lois émotion»
L'Observatoire de la laïcité publie un état des lieux de l'application du principe de laïcité. Après l'affaire de la crèche Baby-Loup, le président de la République voulait une loi. Il est urgent d'attendre, juge le socialiste Jean-Louis Bianco, pas convaincu qu'une refonte législative soit de nature à « apaiser la société ».
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Pour l’instant, c’est ni oui ni non. Dans son « rapport d’étape » publié le 25 juin (y accéder dans son intégralité), l’Observatoire de la laïcité ne prend pas parti pour une loi interdisant le port de signes religieux dans les structures privées, comme les associations assurant une mission d’accueil des enfants. Mais il ne l’exclut pas non plus. Il déblaie le terrain, particulièrement encombré, et se donne jusqu’à la fin de l’année pour se positionner. Ce faisant, il ressort de ce premier bilan quelques principes et orientations allant dans le sens de l’« apaisement », pour paraphraser François Hollande, qui, sur cette affaire, s’est plutôt montré va-t-en-guerre.
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Depuis 2021, Bois Rouge, une entreprise liée au groupe militaire privé Wagner, bras armé officieux du Kremlin, exploite une forêt à l’ouest de la Centrafrique. Elle bénéficie d’un étonnant traitement de faveur de la part des autorités, et œuvre parfois au mépris de la loi.
par
Justine Brabant
et European Investigative Collaborations (EIC)
Le référendum constitutionnel de lundi a été approuvé par une écrasante majorité des électeurs tunisiens, avec un taux de participation de 30,5 %. Les opposants au président Kaïs Saïed dénoncent un processus illégitime. Mais son premier défi sera économique en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.
Depuis 30 ans, la capitale autrichienne cherche à assurer un partage équitable de l’espace public entre hommes et femmes. Aménagement des parcs, trottoirs, éclairage : pionnière de cet urbanisme « sensible au genre », la ville est mondialement reconnue pour sa qualité de vie.
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