Le procès du Flash-Ball a tourné au procès des violences policières
Prison avec sursis, interdiction professionnelle et interdiction de porter une arme ont été requises à l’encontre de trois policiers jugés cette semaine à Bobigny pour des tirs de Flash-Ball. Six tirs, six blessés, dont Joachim Gatti qui a perdu son œil. Les victimes ont décidé d’aller bien au-delà de leur cas.
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« Je suis ici pour raconter ce que c’est que de recevoir un tir de Flash-Ball et de perdre son œil. Au-delà de la douleur, c’est aussi être défiguré, perdre son identité visuelle, celle avec laquelle on a un rapport immédiat avec les gens. Il y a quelque chose en vous qu’on tue, c’est une petite mort. » Joachim Gatti se tient bien droit à la barre du tribunal. Le jeune homme a pris la parole, ce mercredi 23 novembre, pour raconter son histoire. Celle qui a brutalement basculé le 8 juillet 2009 au soir, lorsqu’il a reçu un tir de Flash-Ball à Montreuil, lors d’un rassemblement destiné à protester contre la fermeture de la Clinique, un lieu occupé le matin même.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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