Comme si plus rien n’avait de sens, ni même de valeur. À partir de mercredi, l’Assemblée va débattre d’une modification de la Constitution pour y inscrire l’état d’urgence et la déchéance de nationalité pour les binationaux coupables de terrorisme. Une réforme décidée dans l’urgence, quelques heures seulement après les attentats du 13-Novembre, dans l’entre-soi du pouvoir, et par un président de la République qui s’est avéré incapable de prévenir les oppositions prévisibles. Il finit par être l’ultime révélateur de la bulle dans laquelle évolue l’exécutif et, à sa suite, le champ politique, voire médiatique.
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