FagorBrandt: 3000 salariés français menacés par une filiale irlandaise
L'entreprise, en cessation de paiement depuis novembre, pensait avoir trouvé un repreneur, le groupe algérien Cevital. Mais ce dernier doit aussi racheter une filiale irlandaise qui détient les marques du groupe électroménager. Au risque d'envoyer jeudi FagorBrandt en liquidation judiciaire.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’estC’est une amère parabole qui dit beaucoup des réalités de la mondialisation industrielle et financière : le sort des 1 800 salariés (et du gros millier d'employés sous-traitants) français de FagorBrandt se joue loin de l’Hexagone, quelque part entre l’Algérie, l’Espagne et l’Irlande. L’entreprise française est en redressement judiciaire depuis le mois de novembre, suite à l’effondrement de sa maison-mère Fagor, propriété du conglomérat basque espagnol Mondragón, étranglé par les dettes.