Lutte contre le « séparatisme » : ultimes manœuvres de l’exécutif et feu « d’artifices »
Fermetures, dissolutions, menaces de sanctions : la machine administrative « antiséparatiste » continue d’opérer, plus que jamais. Enquête sur la dernière offensive du quinquennat. Et ses revers judiciaires.
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ÀÀ quelques semaines de l’élection présidentielle, et à quelques jours du ramadan, l’aveu est embarrassant. Dans un communiqué annonçant la mise en place d’une « cellule nationale de lutte contre l’islamisme radical et le repli communautaire », et se réjouissant des nouvelles possibilités offertes par la loi « séparatisme », l’exécutif a reconnu, à la mi-mars, avoir eu jusqu’ici « recours à des artifices » pour faire fermer des établissements scolaires soupçonnés de radicalisation. « Des artifices du type méconnaissance de la règlementation ERP [établissements recevant du public – ndlr] ou des règles sanitaires. »