Aux urgences, la grève s’étend «pour la décence et la dignité»
Deux cents personnels soignants se sont retrouvés, le 25 mai, à la Bourse du travail à Paris, pour parler de leur mouvement de grève qui s’étend, dans l’indifférence du gouvernement. Une manifestation nationale est prévue à Paris le 6 juin. Les médecins appellent à leur tour à un débrayage.
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C’est une grève qui s’étend à bas bruit, dans l’indifférence du gouvernement. Le mouvement a débuté le 18 mars aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. Il avance résolument, gagnant d’abord les vingt-deux des vingt-cinq services de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), puis le reste de la France. Soixante-cinq services d’urgence ont aujourd’hui rejoint l’appel du collectif inter-urgences, et 61 services sont en réflexion sur les 500 services d’urgence des hôpitaux publics.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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