Lille (Nord). – Sous le soleil, la place Vanhoenacker a des allures presque pittoresques. Mais une fois dépassés les quelques étals de fruits et légumes bio qui y sont installés, la pauvreté de ce quartier, devenu il y a quelques années un haut lieu du trafic de stupéfiant à Lille, saute au regard. Sur le trottoir de la rue d’Arras, un groupe de jeunes regarde un match de foot sur un écran d’ordinateur bricolé. Et la longue série de porches disparates aux sonnettes déglinguées s’ouvre sur des halls d’entrée souvent crasseux.
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