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«The Economist» vote Valls

Pour l'hebdomadaire libéral, avec l'abandon de DSK, seul Valls ne se sentira pas obligé de concéder une politique de gauche à la base.

La rédaction de Mediapart

C'est peu dire que l'hebdomadaire libéral britannique regrette le caractère improbable d'une candidature Strauss-Kahn à l'élection présidentielle. «L'expérience montre que s'ils sont élus, les socialistes vont se sentir obligés de concéder une certaine politique à leur base. Sous Mitterrand, ça a été l'impôt sur la fortune. Sous Jospin, les 35 heures de Mme Aubry. Avec la fragile reprise en France, la perspective d'une telle folie n'est que plus paralysante (...). Il ne reste qu'un candidat à la primaire socialiste qui comprend tout cela: Manuel Valls, un député et maire qui propose une conception moderne et rafraîchissante de la gauche, explique que les socialistes ne sont pas bloqués sur la promesse de la retraite à 60 ans. Il ose proférer des vérités telles que “nous devons dire aux Français que l'effort (budgétaire) sera aussi important que celui qui a été réalisé après la Libération”. Hélas, se désespèreThe Economist, à 49 ans, M. Valls est considéré comme quelqu'un de trop jeune pour être un concurrent sérieux. Le jour où les paléo-socialistes de la génération Mitterrand autoriseront de telles personnalités à émerger sera l'aube d'une vraie révolution.»

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