10 septembre 2008, devant la commission des finances de l'Assemblée nationale. Trémolos dans la voix, l'œil humide, Bernard Tapie décrit « l'enfer » vécu par sa famille et lui-même à cause du Crédit lyonnais, qui aurait selon lui provoqué sa ruine et son déshonneur. C'est la fin de son audition, et l'homme d'affaires ferraille depuis plus d'une heure déjà avec plusieurs députés, pour défendre le bien-fondé de l'arbitrage rendu en sa faveur le 7 juillet précédent, et justifier les quelque 403 millions d'euros versés par l'Etat à sa personne, dont 45 millions au titre du seul « préjudice moral ».
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