L’argent libyen de Sarkozy Analyse

La droite doit tourner la page Sarkozy

L’ancien président de la République a été largement soutenu par son ancienne famille politique après sa condamnation. La droite traditionnelle, qu’il a méthodiquement détruite ces dernières années, ferait mieux de se souvenir de sa responsabilité dans la délégitimation de l’État de droit et la banalisation de l’extrême droite.

Ellen Salvi

Le 26 octobre 2005, Nicolas Sarkozy attirait sur lui les caméras de télévision dans le quartier du Val-d’Argent, à Argenteuil (Val-d’Oise), en lançant cette formule devenue tristement célèbre : « Vous en avez assez de cette bande de racailles ? On va vous en débarrasser. » Vingt ans plus tard, jeudi 25 septembre, l’ancien président de la République s’est de nouveau retrouvé sous les objectifs. « Je dormirai en prison mais la tête haute », a-t-il déclaré, quelques minutes après avoir été condamné dans l’affaire libyenne à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs.

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