Dans la Manche, les traversées de tous les dangers
Le naufrage meurtrier survenu le 24 novembre, qui a coûté la vie à 27 personnes, rappelle les risques que les personnes exilées sont prêtes à prendre pour rejoindre les côtes anglaises. En mer, les sauveteurs tentent, eux, d’éviter le plus de drames possible.
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Calais (Pas-de-Calais).– La Manche est un cimetière. Mercredi 24 novembre, 27 personnes sont mortes noyées après le naufrage de leur pneumatique au large des côtes françaises. Le matin du drame, le capitaine de navire de commerce Jules* navigue en direction d’Anvers lorsqu’il constate la présence de plusieurs canots avec des personnes exilées à bord dans le chenal de Dunkerque. Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage maritimes (Cross) est informé. « La question systématique du Cross était : “Les gens demandent-ils assistance ?” », se souvient Jules*. Ce jour-là, le capitaine n’est pas témoin d’opérations de sauvetage coordonnées par le Cross de Gris-Nez au moment de son passage.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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