France

Bettencourt : la guérilla se poursuit pour empêcher le procès

Après une deuxième journée consacrée aux incidents de procédure, on saura mercredi matin si les débats du procès Bettencourt peuvent enfin commencer.

Michel Deléan

Bordeaux, de notre envoyé spécial. À voir l’énergie dépensée par leurs défenseurs et les trouvailles procédurales qu’ils sont allés dénicher, on se dit que Patrice de Maistre et François-Marie Banier sont ceux, parmi les prévenus, qui ont réellement le plus à craindre de la tenue du procès Bettencourt. La question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qu’ils avaient plaidée avec fougue, lundi dès l’ouverture du procès, a été rejetée par le tribunal pour absence de motif sérieux, ce qui était prévisible (lire notre article ici). Comme la veille, la journée de mardi a été consacrée à des incidents de procédure, sur lesquels le tribunal correctionnel de Bordeaux rendra sa décision mercredi matin à 9 h 30. Et comme la veille, les offensives contre l’ouverture des débats eux-mêmes se sont multipliées, par vagues de robes noires.

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