A l’Elysée, une conseillère de Macron défend les intérêts du lobby qu’elle a dirigé
À la demande de l’Élysée, la filière viticole s’apprête à rendre public un plan de prévention contre l’abus d’alcool. Problème : la conseillère de Macron sur le sujet est l’ancienne lobbyiste de cette filière. Elle a continué de suivre le dossier depuis la présidence de la République sans se déporter. Illustration d’un conflit d’intérêts grand cru au sommet de l’État.
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De l’aveu même du lobby viticole, le moment est « historique ». Après des années de bataille avec les pouvoirs publics, les producteurs et distributeurs de vin se voient enfin reconnus comme des interlocuteurs de choix sur les questions de prévention de l'abus d'alcool, un fléau qui tue 49 000 personnes par an en France. Dans les prochains jours, à l'appel de l’Élysée, l'association Vin & Société, officiellement référencée comme un lobby « représentant 500 000 acteurs » de la filière, va rendre un rapport public corédigé avec les distributeurs de bières ou de spiritueux.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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