Claude Guéant et quatre préfets devant le tribunal correctionnel
Le procès des frais d’enquête détournés par des responsables du cabinet Sarkozy au ministère de l’intérieur va réellement démarrer jeudi. Claude Guéant, Michel Gaudin, Daniel Canepa, Michel Camux et Gérard Moisselin comparaissent depuis lundi. Selon un référé de la Cour des comptes, ce sont au total 34 millions d’euros de frais d'enquête qui ont été perçus selon des critères discrétionnaires.
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La chose est sans précédent. Plusieurs membres émérites du corps préfectoral qui comparaissent en correctionnelle, comme de vulgaires délinquants. Claude Guéant, Michel Gaudin, Daniel Canepa, Michel Camux et Gérard Moisselin, dont les états de service sont longs comme le bras d'un basketteur, sont jugés à partir de lundi, devant la XXXIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, pour des faits de « détournements de fonds publics », « complicité » et « recel ». La première journée d'audience a été consacrée à des problèmes de procédure soulevés par la défense, et les débats doivent réellement démarrer jeudi 1er octobre.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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