Gilets jaunes, six mois de révolte des oubliés

Deux blessés graves aux Champs-Elysées: l’exécutif en accusation

En début de soirée samedi, un jeune manifestant venu en famille au rassemblement des « gilets jaunes » a eu la main arrachée par une grenade, alors qu’il se trouvait avenue Franklin-Roosevelt à Paris. Plus tard, un fonctionnaire membre d’une compagnie de sécurité a été grièvement touché à l’œil par un boulon. Le ministre de l’intérieur et le préfet de police sont mis en cause par les syndicats de police.

Karl Laske

Le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a tweeté samedi 24 novembre deux contrevérités : il a prétendu que les forces de l’ordre, placées sous sa responsabilité, avaient « parfaitement anticipé la mobilisation parisienne », et que par ailleurs elles faisaient « usage de moyens d'intervention adaptés pour disperser les assaillants ». En réalité, les forces de sécurité ont été débordées par l’ampleur de la manifestation, et elles ont fait usage d’une des munitions les plus dangereuses dont elles disposent encore : des grenades GLI-F4.

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