France

Après les fêtes impériales, les festivités du Fouquet's

Si de Napoléon III à Nicolas Sarkozy, la France vit dans un système de monarchie républicaine qui fait d'elle une démocratie anémiée, d'autres points communs relient les deux époques: on constate la même endogamie entre les dirigeants politiques et les milieux d'affaires, le même système de consanguinité organisée. C'est le troisième volet de notre série: il permet de comprendre comment le cadeau fait à Bernard Tapie ou les faveurs dont profite Jean-Marie Messier illustrent ce vieux capitalisme de connivence.

Laurent Mauduit

Si Karl Marx et Victor Hugo ont des analyses qui divergent en de nombreux points, aussi bien sur le coup d'État du 2-Décembre que sur le Second empire, ils se rejoignent totalement sur un point : ce régime a été marqué par une très grande vénalité. Les deux principaux guides que nous suivons pour nous orienter dans les dédales du bonapartisme ont-ils donc raison de lancer cette accusation ? Et Sarkozy le Petit a-t-il pris, lui aussi, de semblables libertés ? La Ve République de Nicolas Sarkozy s'est-elle aussi abandonnée à des turpitudes proches de celles dont le Second empire s'est rendu coupable ?

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter