France

Assassinat d’Henri Curiel: la piste d’un escadron du SAC

L’enquête sur l’assassinat du militant tiers-mondiste Henri Curiel, le 4 mai 1978, à Paris, pourrait être relancée par les éléments contenus dans un livre consacré à l’un des tueurs présumés, qui raconte qu'un agent de la DST démis de ses fonctions en 1982, aurait été l’un de ses complices.

Karl Laske

«Curiel, pour moi et les autres – nous sommes tous nationalistes –, c’est une cible politique à éliminer qu’on nous désigne, a expliqué René Resciniti de Says à son biographe, quelques années avant de mourir. Il n’y a rien de personnel. » Resciniti de Says, dit René Poitevin, alias « Néné », ancien parachutiste, a ainsi avoué avoir tué Henri Curiel de trois balles de 11.43, le 4 mai 1978 à Paris. Le militant tiers-mondiste âgé de 64 ans s’écroulait dans la cabine d’ascenseur qui venait de stopper au rez-de-chaussée. Un communiqué annonce l’exécution : « Aujourd’hui, à 14 heures, l’agent du KGB, Henri Curiel, militant de la cause arabe, traître à la France qui l’a adopté, a cessé définitivement ses activités. Il a été exécuté en souvenir de tous nos morts. » L’assassinat ne sera jamais élucidé.

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