Loi immigration : la course aux droites extrêmes

L’accès à l’enseignement supérieur des étudiants exilés, un parcours semé d’embûches

Procédures opaques, précarité, méconnaissance de leur situation par le personnel universitaire... Les étudiants exilés cumulent les obstacles. La loi immigration, en partie censurée par les « Sages » le 25 janvier, n’arrange pas leurs conditions.

Samia Hanachi

Il y a une semaine, Aymeric se voyait déjà renoncer à sa deuxième année de master, faute de pouvoir payer 3 770 euros de frais d’inscription par an. Rencontré à la fin d’une réunion d’information sur la loi immigration, ce demandeur d’asile s’indigne : « C’est beaucoup trop cher ! L’éducation est quand même un droit fondamental ! »

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