France

Marseille : des irrégularités dans l'année "Capitale européenne de la culture"

La chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca) s'est penchée sur l'année "Capitale européenne 2013 de la culture" à Marseille. Elle pointe la prise en charge des frais du premier directeur général de l'association pour plus de 100 000 euros, ainsi que l'absence de respect du code des marchés publics. Mais la logique comptable a ses limites : comment mesurer la réussite d'un tel événement sur un territoire aussi vaste ?

Louise Fessard

À Marseille, l'année "Capitale européenne de la culture" (2013) a au moins permis aux habitants de se réapproprier l’espace public lors de grandes manifestations populaires. Mais comment évaluer la réussite d'un tel événement sur un territoire aussi vaste ? Comment réduire une année de manifestations culturelles et de rencontres à quelques chiffres ? Après avoir égratigné le MuCEM (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) dans un précédent rapport, c'est l'exercice délicat auquel s'est livré la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca). Dans un rapport définitif révélé par La Provence, ses magistrats ont examiné sur huit ans la gestion de l’association Marseille Provence 2013 (MP 2013), créée en 2007 pour porter le titre de Capitale européenne de la culture.

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