Le « divorce » entre l'UMP et l'électorat modéré de l'Ouest
Au moment où l'UMP se déchire dans un débat sur ses valeurs et sa stratégie, une étude de la fondation Jean-Jaurès dresse ce constat sans appel : la « cassure » entre l’électorat modéré de l’Ouest et la droite s’est amplifiée au cours de la campagne présidentielle, coïncidant avec l'orientation droitière de l’UMP.
LaLa séquence électorale désastreuse de la droite est derrière elle, mais voilà l'UMP secouée par un vif débat sur ses valeurs et sa stratégie, à quelques mois de son Congrès. Les voix plus modérées de l'ancienne majorité présidentielle, qui s'étaient opportunément tues pendant la campagne, sortent aujourd'hui de leur réserve en invoquant le « droit d'inventaire » : Jean-Pierre Raffarin, Roselyne Bachelot (avec un livre), François Baroin, Benoist Apparu, et bien d'autres. Même Nathalie Kosciusko-Morizet, qui fut pourtant la porte-parole du candidat UMP, a accusé Patrick Buisson d’avoir essayé de faire « gagner Charles Maurras » plutôt que Sarkozy.
