Faut-il mobiliser et mener la bataille idéologique ? Ou jouer profil bas face à une société qui camperait à droite ? C’est la question qui a traversé discours et discussions, lors du congrès du parti socialiste. Au-delà des clivages classiques entre impératif de gestion et nécessité de rupture, le PS recherche un mode d'emploi qui ne le verrait pas jeter par-dessus bord promesses de campagne et grandes réformes de société.
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Mener la bataille idéologique ou accompagner une société droitisée ? C’est la grande question qui a traversé les discours de tribune du congrès socialiste, ce week-end à Toulouse (lire ici notre premier bilan). Et le clivage apparu n'est finalement guère éloigné de l’affrontement « première contre deuxième gauche ». Ce n'est pas vraiment étonnant pour un parti dont les militants sont capables de saluer dans un même record d’applaudimètre deux discours aussi différents que celui de Gérard Filoche, sur la priorité de la question sociale, puis celui de Manuel Valls, sur l’autorité et l’ordre républicain. Au-delà des jeux de rôles traditionnels d'un congrès du PS, les délégués socialistes paraissent partagés sur la vision de la gauche au pouvoir après l’expérience du sarkozysme.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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