À Saint-Étienne, le maire, la sextape et le chantage politique Reportage

Au conseil municipal de Saint-Étienne : « Après Perdriau maître chanteur, voici Perdriau maître censeur »

Dix jours après la censure préalable d’un article de Mediapart, les appels à la démission du maire Gaël Perdriau se sont multipliés lundi, à l’intérieur du conseil municipal comme à l’extérieur de l’hôtel de ville. Inflexible, Gaël Perdriau a déclaré qu’il ne démissionnera pas, même s’il est mis en examen. 

Mathieu Martinière (We Report)

Saint-Étienne (Loire).– « Le temps est comme suspendu », énonce dans une déclaration préalable Pierrick Courbon, conseiller municipal d’opposition. « Monsieur Perdriau, vous jouez une carte à laquelle nous ne nous attendions que trop, celle du pourrissement. » Le lundi 28 novembre, un nouveau conseil municipal sous tension s’est tenu à l’hôtel de ville de Saint-Étienne, dans une salle quasi bondée, où les débats ont été longs et véhéments, dix jours après la censure préalable, ordonnée par la justice, d’un article de Mediapart. Cette enquête vise à documenter les pratiques politiques du maire LR de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, trois mois après nos premières révélations sur le chantage à la sextape ciblant son ancien premier adjoint, Gilles Artigues.

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